LE DURAG

Un peu d’histoire …

Vous les avez-vu, portés par vos stars, votre famille ou vous-même mais, connaissez-vous leur origine ?

D’abord, on dit un ou une ? Bonne question. C’est simple, durag vient de l’anglais a durag qui n’a pas de genre. Il est donc correct d’utiliser LA ou LE.
Mais, un durag n’est rien de plus qu’un foulard et, le mot foulard étant masculin donc l’article qui l’emporte ici est LE. On dit donc UN durag.

Au départ, on utilisait beaucoup le terme « Do Rag », qui décrit un « tissu porté autour du front » dans le but de « maintenir les cheveux en place ».

L’histoire du durag remonte au XIXe siècle. Il n’y a pas vraiment d’inventeur du Durag. A l’origine, il s’agissait d’un foulard qui permettait aux esclaves d’attacher leurs cheveux en se protégeant du soleil. A partir des années 1930 et la Renaissance de Harlem, il a commencé à devenir un conservateur de coiffure.

 

Puis, après le « Black Power Movement » à partir des années 1970, le durag est devenu un véritable accessoire de mode. Portée par de nombreuses stars du Hip-Hop souvent qualifiés de « gangsta-rap », le durag devient un symbole du ghetto.

Assimilé à la culture Hip-Hop à partir des années 1990, il devient un incontournable de style. Des rappeurs tels que Jayz-Z ou encore 50 Cent ont participé à sa démocratisation. Le durag est donc associé à la mode streetwear avec le style sweat à capuche, pantalon taille basse etc… Cet accessoire parvient donc à se hisser au rang de symbole de la culture Afro-Américaine.

Pour faire court, le phénomène n’a pas plu, du fait de l’image qui était véhiculée à travers la rue et les rappeurs souvent sortis de prison.
A cause des nombreux retours négatifs qu’il provoquait, au début des années 2000 le durag a dû faire face à des règlementations.
En 2001, la NFL interdit au joueurs le port du durag. En 2005, la NBA en fait de même.

 

 

Beaucoup de personnalités estiment qu’il s’agissait d’abus et de décisions racistes. Le but étant de limiter l’influence du durag et de la culture noire.

 

 

Depuis les années 2010, le durag revient en force. Désormais, les femmes aussi en portent. Rihanna sur sa couverture pour le magazine Vogue peut en témoigner. Des marques de Luxe tentent l’aventure. Chanel a tenté d’en commercialiser en 2014 avant de se faire attaquer pour « appropriation culturel ».

 

En 2016, lorsque Kylie Jenner a voulu profiter de cet engouement, elle a rapidement été accusée d’appropriation culturelle sur Twitter.

Avec l’avènement de la culture Hip-Hop ces dernières années, il n’est plus question de diaboliser cet accessoire. Et, de nombreuses célébrités peuvent en témoigner. Le durag est devenu un accessoire de mode incontournable pour les afro-descendants grâce à sa lourde histoire.

Enfin, impossible de conclure ce chapitre sur les Durags sans parler des Wavers. Vous savez, ces « vagues » que vous voyez sur des jeunes hommes (ou femmes) aux cheveux crépus.

 

 

Cette coiffure à la mode a donnée naissance au « waves checks ». Un challenge viral venu des États-Unis dans lequel le (ou les) participant retire son Durag de manière exceptionnelle pour montrer les Waves qui sont en dessous. Dans certaines universités, les « Waves cheks » sont devenus de véritables phénomènes sociaux.

Pour finir, sachez que le Durag (en satin) est l’allié de vos nuits. Il protège vos cheveux des frictions avec le coton et aide à contrôler vos frisottis. Il permet aussi de préserver l’hydratation de vos cheveux.

En bref, n’hésitez plus, vos Durags en satin et velours sont disponibles chez ANA’N’SUKI.